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ZËRO

ZËRO

Scène Française


Né des cendres encore tièdes de Bastard, le nouveau projet des lyonnais ZERO poursuit une aventure qui aura commencé à l'aube des années 90.


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Biographie

Avec ZERO, on est loin du mythique punk industriel des Deity Guns qui fut en quelque sorte le groupe originel, telle une émancipation jouissive des Bastard, ZERO formule un post rock funambule, sur la corde du jazz de Chicago (Tortoise, Slint, The Sea and The Cake, Him), symptomatiquement marqué par une certaine idée du rock (construction autour du dyptique basse-batterie). Les expériences des uns (Spade and Archer, Narcophony), les rencontres des autres ont permis entre autre l'intégration du poly instrumentiste savant Ivan Chiossoneet de rendre plus mature, plus étoffé, plus réfeìrencé un rock qui n'a rien perdu de son urgence. Paru en 2007, le premier album, "Joke box" est né des cendres de Bästard et Narcophony, deux groupes dont faisaient partie les ¾ des membres de Zëro (Eric Aldéa, Ivan Chiossone, François Cuilleron et Franck Laurino).Le récent EP vinyle "Bobby Fischer" l'annonçait, "Diesel dead machine", second album du groupe le confirme : Zëro accélère le rythme sans rien perdre de ses capacités à le perturber et à développer des arrangements d'une richesse rare. On sent que le groupe a tourné, l'énergie brute des concerts est ici restituée avec ferveur, le son Zëro s'affirme. Pas besoin de haute technologie pour bien faire. Ici, tout est fait comme il l'a toujours été, live et en groupe, entre rigueur et totale décontraction, le son étant leur seul motif de perfectionnisme et d'obstination. Il suffit de les voir en concert pour le comprendre. C'est sans doute là que le message de Zëro se révèle, approchant avec une totale liberté d'expression ce que le rock représente à leurs yeux: un métissage de cultures et d'influences où le punk des premiers Devo, le jazz d'un Sun Ra et le blues d'un Captain Beefheart ne sont pas étrangers mais complètement assimilés. Il est clair que la musique de Zëro s'aventure plus dans des contrées inventives que dans les sentiers battus du rock à identité fixe. On y croise autant Jack Berrocal et Gene Vincent en "Drag Queen blues" sous extasy, que le krautrock de Can et Kraftwerk dans un "Luna Park ludique" où psychédelisme et harmoniques offrent un roller coaster cérébral et addictif. On y croisera également des Cramps ressuscités le temps d'un "Sick to the bones" écorché, des Battles en pleine poussée pour un "Viandox" improbable, tout comme un paquet d'autres freaks qui en marge de tout courant auront constamment réécrit avec singularité et intelligence le langage du rock. Chaque titre s'évade du précédent, fuyant la routine et l'étiquette comme la peste, un sourire au coin des lèvres, une bonne boite à blague sous le bras. Les disques se dévoilent avec la malice d'une boite d'illusionniste, d'un vice sans fin où le plaisir et la surprise sont sans cesse renouvelés. (Bio officielle 2009, Migal Productions)





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