» Recherche Avancée

BABX

BABX

Scène Française


Ce garçon fait de la chanson quelque chose de vital, de la poésie direct et sensuel, parfois dérangeante sur une musique exploratrice.


Poster Posters : affiche tes artistes préférés

DERNIERE NEWS

Prix Constantin 2009 : les nominés en concert à l'Olympia

Le Prix Constantin récompense l'artiste révélation d'une année. Pour 2009, 146 albums (9 de moins qu'en 2008) ont été remis à un jury de 20 ...
voir la suite


Concerts
Voir les concerts hors festivals >>
News
Le 08 Novembre  2009

Prix Constantin 2009 : les nominés en concert à l'Olympia

Le Prix Constantin récompense l'artiste révélation d'une année. Pour 2009, 146 albums (9 de moins qu'en 2008) ont été remis à un jury de 20 professionnels . Le 7 septembre dernier, le Jury, présidé cette année par Olivia Ruiz s'est réuni et a voté pour élire la "Sélection 2009" que vous retrouverez en concert le lundi 9 novembre à l'Olympia Qui succèdera donc à Asa, lauréate 2008 ?   Voici la liste des nominés dévoilée le 8 octobre :   Bab X "Cristal Ballroom", Birdy Nam Nam , "Manual for successfull rioting" Diving with Andy , "Sugar Sugar" Dominique A , "La Musique" Emily Loizeau , "Pays Sauvage" Fredo Viola , "The turn" Hugh Coltman , "Stories from the safe house" Orelsan , "Perdu d'avance" Piers Faccini , "Two grains of sand" Yodelice , "Tree of life"   Le vainqueur sera désigné le 9 novembre lors d'un concert-événement à l'Olympia, réservez vite !


Biographie

2017 : "Après le 13 Novembre il a fallu tout arrêter. Puis tout recommencer. Vite. Chercher et retrouver la pulsation de Vie. Écrire. Gravir. Chanter. Pour résister au froid. Pour Résister, au fond. Ce disque n’est qu’une trace de vie -parmi tant d’autres- qui revient à elle-même, sonnée mais obstinée. Avec dedans les voix, les sons, l’évocation de mes amis, de mes amours, de mes héros, de musiciens, de gens, vivants ou disparus, mais LIBRES. Sonner. Sonner. Sonner. Jouer à la musique comme on joue à Zorro. Défier Dieu avec des pistolets à bouchon. Mais ne pas se laisser faire. Ne pas « LE » laisser faire. Reprendre là où l’on a commencé. A la Vie." Babx     On avait laissé BabX loin devant, échappé solitaire, kamikaze magnifique, à la sortie de son premier album. En treize chansons épileptiques, habitées, d'une classe folle, une chose était claire : le garçon évoluait dans une division supérieure, tutoyait ses maîtres, de Waits à Ferré, et dès son coup d'essai plaçait la barre à des hauteurs qu'on n'avait plus connu depuis des lustres. Chanteur virtuose, auteur démesuré à la langue d'orfèvre maniaque, compositeur orgiaque, fantasque, élégant, déglingué mais toujours précis, doté d'une mémoire d'éléphant et d'une curiosité de visionnaire, BabX nous bluffait par son ambition poétique et musicale, sa puissance et sa fièvre contagieuse. Persuadés qu'on ne le reverrait pas de si tôt on attendait son retour comme on guète celui d'une comète, la chute d'un météore. Et voici que débarque Cristal Ballroom, avec à son bord un Babx funambule et téméraire, voyageur, hanté comme jamais. Dès l'ouverture, la chanson titre, on s'élève très au-dessus du commun de la chanson d'ici. On sait qu'on ira haut. Très haut. Et rien de ce qui suit ne démentira cette impression première. Aucune entorse à la cohérence de l'album, aucune baisse de régime, aucune soumission aux dictats des formats radiophoniques, à la culture du single, du commerce : ampleur des atmosphères, sophistication des textes, richesse des textures, l'album se déploie et l'exigence est partout, l'ambition impressionne. BabX chante, parle, scande et sa voix s'étale, lappe, lèche, s'enroule, se froisse, se casse, il crie même, et le frisson gagne. Un signe ça. Depuis combien de temps un chanteur qui crie ne nous avait pas ému, transpercé ? Depuis combien de temps cela n'avait pas provoqué autre chose en nous que l'envie de rire ? Depuis le précédent BabX, en fait. Véritable plongée au cœur du cerveau humain, schizophrène et paranoïaque, cramé à coups d'électrochocs, traversé de visions sous acides, grande danse païenne et dépravée, tellurique et lascive, défiant la mort et les cendres, l'album déroule ses paysages calcinés, nous entraine aux lisières de l'apocalypse, dans des contrées border-line, au bord, tout au bord. Du désastre, du vide, de la folie. Etats limites, visions cauchemardées, transes orageuses, les mots de Babx explosent comme des grenades dégoupillées, il les tord, les frotte les uns aux autres et dompte une manière en fusion, brûlante, corrosive, combustible, incendiaire. Sa musique est définitivement organique, parfois tendue, parfois languide, toujours sensuelle, abandonnée mais tenue, des fanfares déglinguées y arpentent des cabarets en ruine, les musiciens semblent échappés d'un orchestre ivre et rescapés des salons du Titanic. Monk rode en embuscade, cubiste obsessionnel et anguleux, Billie Holiday finit les verres de Brigitte Fontaine, on traverse la nuit avec Bashung : c'est partout le règne de l'élégance titubante et satinée, de l'ébriété classieuse, partout on danse, à deux doigts du désastre on danse, puisque tout est foutu on danse, sur le dos du dragon on danse, plus que ça à faire, en attendant que tout s'écroule pour de bon. Puisque le monde tangue, mieux vaut tanguer avec lui, au Japon sur la banquise, à Islamabad ou Little Odessa, au bras de Lady L, tenant sa folie en laisse, très beaux, très dignes, complètement saouls, baudelairiens. Olivier Adam pour Astérios, avril 2009





Retour
  • Pause Guitare 2024
  • Printemps de Pérouges 2024
  • Sollies Pont 2024
  • Festival RTL2 Essonne en Scène 2024