TOMA SIDIBE
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Toma Sidibé a rêvé qu'il avait une ferme en Afrique, Toma Sidibé est au Mali ce que Manu Chao est à l'Argentine.
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- Biographie
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Toma Sidibé est né en Afrique, Côte d'Ivoire. La nouvelle scène française est africainement belle et ivoiriennement riche ? Toma Sidibé est peut-être l'annonciateur d'un genre espéré, en souhaitant qu'il ne s'agisse pas d'une mode attendue. La Côte d'Ivoire est le quartier de Toma Sidibé, l'Afrique sa ville et le monde son pays. Il n'a pas découvert et aimé l'Afrique avec le déferlement de musique world, même s'il débarque en France à l'âge de six mois, il est déjà bien trop tard. Dans ses veines coule un sang noir africain. Son attirance pour le rythme et les percussions le conduit jusqu'à ses premiers cours de batterie, il n'a que onze ans. A quinze, il est batteur dans un groupe de rock, mais les rythmes binaires sont insuffisants pour cet enfant africain. Il va alors puiser dans le reggae et le raï, les richesses qui lui manquent. La peau de Toma Sidibé est blanche mais son cÂœur et multicolore. Le monde, il ne voudra pas uniquement le parcourir sur une partition. A dix-sept ans, il tourne le dos à Amiens direction l'Afrique, le Pakistan et l'Inde. De retour en France, il poursuit le voyage en s'inscrivant à l'Institut des Langues Orientales, il étudie le Hindi et le Bambara. Le Bambara est la langue la plus couramment parlée au Mali, qui devient sa terre d'adoption. Là-bas, il rencontre Sega Sidibé, maître du djembé, l'élève emprunte sa science et son nom. En 2000, Toma Sidibé écume les scènes françaises, accompagné de quatre musiciens maliens et de deux français. Le single « Keep in touch » sort en 2002, Toma Sidibé chante en français, en anglais, nos frontières ne sont pas les siennes. Son sac de voyage doit ressembler à un djembé ou une guitare, il en sort de temps en temps des souvenirs en forme de chansons.
