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THEO HAKOLA

THEO HAKOLA

Scène Française


Artiste complet, découvreur de talents et chanteur engagé, ce nomade de la musique compose ses mélodies entre folk, blues et rock et écrit ses textes cyniques.


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Biographie

Faux dandy au charisme étonnant, à la voix chaude et particulière, Théo Hakola se décline en musique, au théâtre, en littérature et même en production. Cet artiste éclectique a déjà fait un peu tous les métiers (de journaliste à serveur, de professeur à scénariste), il a fait partie de plusieurs groupes, il a joué au théâtre (avec Hans Peter Cloos), il a aussi découvert quelques artistes tels Noir Désir ou Les Hurleurs. Qui se souvient encore de son premier groupe, L'Orchestre Rouge » ? Alors installé à Paris, il rencontre Denis Goulag et se lance dans l'aventure : deux albums chez RCA (Yellow Laughter, More Passion Fodder) et des concerts inoubliables. Au split du groupe, il continue sous un autre nom « Passion Fodder » et sort d'entrée de jeu « Hard works from a soft mouth » (84). C'est aussi à cette époque qu'il croise la route de Bénédicte Villain qui reste, encore aujourd'hui, sa fidèle violoniste et accordéoniste. Il est encensé à la sortie de « Fat Tuesday » (86) qui lui vaut l'appellation « le Baudelaire de la guitare électrique ». Toujours productif, il sort en 88 « Love Waltzes & Anarchy » et produit le premier album des Noir Désir (« Où veux tu que j'regarde », Barclay). L'enfant de Spokane (Washington DC) retourne au pays avec ses musiciens et sort là-bas ses deux derniers albums. 91, fin des Passion Fodder, mais Théo Hakola rebondit et se lance en solo, toujours accompagné de Bénédicte Villain, Pascal Humbert, Claire Touzi, Mathieu Texier... Entre 93 et 97, il sort trois albums dont « Overflow » et « Confession ». Il revient en France, recommence à tourner (souvent en trio acoustique). Il assure la première partie de la tournée de Nick Cave & The Bad Seeds en 97. Se rallie à la cause du Gisti. Se remet au théâtre avec « La chanson du Zorro Andalou ». S'occupe du premier album des Hurleurs (« Bazar »). Et peaufine la sortie d'un roman (à sortir chez Le Serpent A Plumes)... Personnalité attachante, Théo Hakola défend ses opinions en poésie et chante des « chansons d'amour politique et des chansons politiques d'amour ». Militant acharné, il n'a pas hésité à se battre en Espagne contre Franco. Aujourd'hui, il se bat en chanson pour la liberté. Entre folk, country, rock, punk et cajun joyeux, il chante en français et en anglais sa rébellion. Il fait se rencontrer larsen et velouté de sa voix, tradition et avant-garde, chanson et cri, rigueur et refus du conformisme. Un artiste entier, sincère et honnête qui trace sa route à coups de riffs rageurs, de textes cyniques et d'attitude punk.





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