SARA CORREIA
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Dès son plus jeune âge, Sara Correia est régulièrement présente dans les meilleures maisons de fado de la ville. Et donc, elle chante avec la propriété et la force de ceux qui ont grandi dans le fado. Maintenant, il s'apprête à sortir son premier album, intitulé «Sara Correia»
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- Biographie
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Elle vit et respire le fado depuis son enfance. Ayant grandi dans une famille de fadistas, elle a toujours été entourée de musique et de musiciens et, à ce titre, vivre la même vie est venu naturellement. "Tout s'est passé si vite. Je suis sortie écouter du fado depuis que je suis toute petite, j'ai des fadistas dans la famille et j'ai commencé à chanter très jeune", se souvient-elle. Pourtant, dans ces premiers stades du chemin qui la conduiraient à se consacrer entièrement au fado, il y a un moment qu'elle se souvient particulièrement important: "Quand j'ai chanté et gagné à la Grande Noite do Fado de Lisboa, j'avais l'impression que c'était ce que je voulais faire de ma vie ". Sara Correia n'avait que 13 ans lorsqu'elle a remporté la Grande Noite do Fado (un grand festival de fado et concours de chant, créé en 1953). Peu après sa victoire, elle a été invitée à chanter dans l'un des lieux de fado les plus importants de Lisbonne, la Casa de Linhares, où elle a eu la chance de chanter avec et d'apprendre de certaines des plus grandes voix du fado, comme Celeste Rodrigues, Jorge Fernando et Maria da Nazaré. "Je les considérerai toujours comme l'école de la fadista", déclare-t-elle. En fait, l'expérience de la maison de fado lui est vitale. "Pour moi, chanter dans des maisons de fado est très important, c'est presque obligatoire. C'est là que vous vous orientez et apprenez à utiliser votre voix, où vous grandissez dans votre identité, chanter nuit après nuit comme si votre vie en dépendait. Tout les grands fadistas d'aujourd'hui Elle a grandi en écoutant et en apprenant d'Amália Rodrigues, "l'ultime fadiste" qui l'a profondément inspirée sur le chemin qu'elle mène jusqu'à aujourd'hui, sous tous ses aspects. Pourtant, elle énumère d'autres grandes voix comme ses influences, comme Fernanda Maria, Beatriz da Conceição ou Hermínia Silva. Outre les maisons de fado, Sara Correia s'est produite dans des lieux célèbres comme le Centro Cultural de Belém ou les festivals Caixa Alfama et Caixa Ribeira, et elle a été invitée à chanter au Concerto por um Novo Futuro de la plus grande salle de concert du Portugal, l'Altice Arena. Récemment, son talent a attiré l'attention du cinéaste français Joel Santoni, qui lui a demandé de chanter "O Grito" d'Amália Rodrigues pour sa série télévisée "Une Famille Formidable". Elle a également été invitée par le cinéaste portugais Diogo Soares Silva pour jouer un rôle dans le prochain film "Alfama em Si", où elle incarne Severa, un personnage historique qui est une véritable incarnation du fado, dans un casting composé des meilleurs artistes du pays. Enfin, son premier album tant attendu arrive, produit par Diogo Clemente. Le disque comprend également des musiciens tels que Ângelo Ferreira - "sans aucun doute l'un des génies de la guitare portugaise de cette génération" -, Marino de Freitas à la guitare basse, Vicky Marques aux percussions et Ruben Alves au piano. L'amour, la tristesse, la saudade et la joie, la ville de Lisbonne, notre âme portugaise, toutes ces histoires intenses sont chantées et racontées de manière sérieuse et fadista qui distinguent la voix de Sara Correia. À l'avenir, elle espère pouvoir continuer à faire ce qu'elle aime le plus: chanter et partager ses chansons avec le monde. "Je suis tout à fait heureux quand je chante. Pouvoir travailler avec des gens que j'admire et que j'apprends au quotidien est un honneur et une bénédiction. J'espère vivre de nombreuses expériences aux côtés de professionnels exceptionnels et de tous les musiciens et publics que je vais arriver à partager ma vie avec ". Les débuts de bon augure de Sara Correia seront publiés au deuxième trimestre de 2018, et elle sera l'un des plus gros paris d'Universal Music Portugal cette année, le label même qui a sorti des albums de fado tels que Carlos do Carmo, Ana Moura, António Zambujo, Cristina Branco ou Marco Rodrigues.
