RONNIE FOSTER
Jazz / Blues
Comme son style solo initial privilégiait les vamps géniaux plutôt que l’improvisation hasardeuse, l’organiste Ronnie Foster était fréquemment licencié par des puristes du jazz au plus fort de sa carrière dans la première moitié des années 70.
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Cependant, il était un talentueux claviériste traditionnel du funk et de la soul-jazz, qui a réussi à mener une carrière fructueuse de sideman (travaillant fréquemment avec George Benson, en particulier) et de producteur à la fin des années 70, 80 et 90. De plus, ses disques des années 70 pour Blue Note sont devenus des objets cultes parmi une nouvelle génération d'auditeurs élevés à l'acide jazz. Même s'il avait rarement dirigé une session après 1979, Foster avait fini par jouer un rôle dans le jazz traditionnel et le funk pendant les années 80 et 90. Originaire de Buffalo, dans l'État de New York, Foster a appris à jouer du piano dans son enfance, dans un enseignement de style classique traditionnel. Cependant, le jazz l'intrigue davantage, et quand il est adolescent, il commence à suivre cette voie. Finalement, il a assisté à une jam session où il y avait un orgue en plus d'un piano. Après avoir joué de l'orgue, il décida de se concentrer sur l'instrument. Il a écouté Jimmy Smith, se dirigeant progressivement vers des joueurs plus aventureux comme Larry Young. Un organiste local de Buffalo, Joe Madison, lui donna des conseils et Foster s'exerça régulièrement dans un studio où il louait une chambre avec un orgue à 60 centimes l'heure. Finalement, Foster a commencé à jouer dans des clubs locaux et à New York. Il a lentement construit une suite en jouant avec des musiciens tels que Stanley Turrentine, Grant Green et George Benson. Au début des années 70, il avait formé un groupe appelé Energy II. Grant Green a fait jouer Foster sur son album Alive, et la performance de l'organiste a impressionné le Dr George Butler du label, qui a proposé un contrat à Foster. Ronnie Foster a enregistré The Two Headed Freap, son premier album pour Blue Note, en janvier 1972. Un ensemble génial de soul-jazz, l'album n'a pas fait l'objet de beaucoup d'attention ni de critiques élogieuses, ni de son suivi, Sweet Revival. , qui a été enregistré en décembre de la même année. Il coupe Live à Montreux en juillet 1973, suivi de On the Avenue en 1974 et de Cheshire Cat en 1975 - son dernier album pour Blue Note. Il a ensuite déménagé en Colombie, où il a publié Love Satellite en 1978 et Delight en 1979. Une session pour Pro Jazz, intitulée The Racer, suivit quelques années plus tard, mais Foster se retira effectivement des groupes dirigeants au début des années 80 afin de se concentrer sur le travail de session. Dans les années 70, il avait joué sur de nombreux disques de George Benson, ainsi que sur des disques de Stevie Wonder, Roberta Flack, Earl Klugh, Jimmy Ponder, Stanley Clarke et Lalo Schifrin. Au cours des années 80, Foster a continué à jouer sur une grande variété de sessions et est finalement passé à la production. Jimmy Smith, Klugh, Flack, Harvey Mason, Stanley Turrentine, David Sanborn, Djavan et Grover Washington Jr. Foster poursuivirent dans la même voie dans les années 90, jouant avec de nombreux musiciens musiciens, ainsi que Lee Ritenour, Roland Vazquez et les Temptations, entre autres. Ses propres disques ont également été redécouverts par une nouvelle génération d'auditeurs dans les années 90. Plusieurs de ses disques ont été utilisés comme source pour des disques de acid acid heavy et hip-hop. ~ Stephen Thomas Erlewine
