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DIDIER LOCKWOOD

DIDIER LOCKWOOD

Jazz / Blues


Violoniste de renommée mondiale Didier Lockwood est décédé soudainement le dimanche 18 février à l'âge de 62 ans.  La veille il avait donné un concert.


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Nice Jazz Festival : la programmation complète

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Le 05 Avril  2011

Nice Jazz Festival : la programmation complète

Nouveau chapitre pour le Nice Jazz festival qui en 2011 quitte les Jardins de Cimiez pour rejoindre ceux de Albert 1er Place Masséna. Nouvelle équipe également à la programmation (Harry Lapp Productions) qui a donné aujourd'hui la programmation complète d'un des festivals de jazz les plus âgés. Au total 5 soirées du 8 au 12 juillet avec chaque soir 6 artistes répartis sur deux scènes. C'est le guitariste John MacLaughlin qui sera le parrain de cette nouvelle édition qui aura pour têtes d'affiches Michel Legrand, Asa, Morcheeba, Michel Portal, Macy Gray, Seal, Avishai Cohen, Aloe Blacc, Keziah Jones, Ahmad Jamal ou Wynton Marsalis . En ouverture du festival sera rendu un hommage à Miles Davis avec John McLaughlin, Mike Stern & Didier Lockwood et un band mené par Rick Margitza , ex-compagnon de route de Miles Davis, qui sera accompagné par la nouvelle vague des jazzmen français : Alex Tassel , Baptiste Trottignon , Pierrick Pédron , Jérôme Regard et Julien Charlet .   Nice Jazz Festival : tout la programmation et réserver  


Biographie

Héros du genre fusion, Didier Lockwood a su aborder d'autres rives du continent jazz. Qu'il interprète ses propres compositions ou des standards, c'est un artiste complet. Enfant de musiciens formé en conservatoire, il commence très tôt sa carrière professionnelle au sein du groupe Magma de Christian Vander, au milieu des années soixante-dix. Un formidable coup d'envoi qui l'entraîne ensuite dans une profusion d'aventures de par le monde vibrionnant du jazz rock. Il intègre des formations telles que Zao, Surya, forme le Didier Lockwood Group, travaille aussi avec Uzeb. D'autres rencontres lui permettent de s'épanouir hors de ce milieu : André Ceccarelli, Henri Texier, Gordon Beck, Martial Solal, Michel Petrucciani, Philip Catherine, Christian Escoudé, etc. Toujours partant pour de nouvelles expériences, Didier Lockwood pénètre l'univers classique. Il écrit un concerto (“Les mouettes”), compose la musique d'un opéra pour enfants donné à l'Opéra Bastille (“Journal d'un usager de l'espace II”, sur un texte de Georges Perec). Bref, cet hyperactif très vite reconnu par ses pairs, ce musicien bardé de décorations et les bras chargé de “grands prix” est un virtuose à qui tout sourit. Auteur d'une méthode d'apprentissage du violon jazz, il est à juste titre comparé à son aîné Stéphane Grappelli. Mais Lockwood n'en est pas pour autant un suiviste. Il a su dégager son propre style, synthétisant l'héritage laissé par ses prédécesseurs (Grappelli, Warlop, Ponty) en y ajoutant notamment sa passion pour le rock d'Hendrix. Même si une grande partie de sa carrière est marquée du sceau du jazz fusion, c'est aussi un délicat interprète de ballades. Cependant, tous les spectateurs de ses concerts vous le diront, le terme qui résume le mieux son tempérament reste le qualificatif “lyrique”.

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