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AL HY

AL HY

Scène Française


Folk, acoustique, Rock, Blues, Soul, Jazz..


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Biographie

AU PAYS DES MERVEILLES D'AL.HY On a découvert une voix, un visage... on va découvrir une personnalité. Une vraie. Avec des zones d'ombre et de lumière, comme sous les grands arbres d'un parc. Opacités et transparences. "Alphabête", premier album d'Ophélie Moisan, dite Al.Hy, porte en lui les errances et les prodiges, les éclats d'une adolescence qui s'achève. Elle n'a pas son pareil pour vous tenir en éveil, toujours prête à mettre dans sa voix - ou dans ses yeux verts incertains - la saveur inattendue, le parfum qui surprend. Dans une chanson cendrée, brasero intérieur, voilà soudain la note aiguë, le trait de citron qui file au ciel. Pluie au coeur et magma pourpre. Opposés qui s'attirent, magnétisme de poche revolver. Al.Hy est une chanteuse extralucide (comme d'autres sont voyantes), la voix est son medium pour lire en vous tous les possibles, l'avenir le plus ouvert. Si ce n'était ce lien de notes, elle serait presque sauvageonne, pratiquant l'art de la fugue dans sa chevelure baudelairienne. Pas dédaigneuse pour deux sous, non, juste perplexe face à la supposée normalité. Elle n'était pas l'élève la plus populaire. Elle trimbalait partout un petit cahier noir de textes et de dessins - que l'on retrouve aujourd'hui dans le livret. Dessins de bulles, d'arabesques, de motifs enchevêtrés, des petits labyrinthes pour l'esprit, dont elle se sort toujours. Al.Hy s'échappe de la banalité, et il est possible de s'engouffrer dans la faille spatio-temporelle qui la suit comme une traine. Vous n'avez qu'à suivre le frisson. Ou le chemin de cailloux de ces douze premières chansons, dont la plupart (et pas des moindres) sont nées de sa plume : "La pluie" qui tourne en boucle, "Rengaine" la valse originelle, "Lalalavie" qui lance le jeu... Ce faisant, elle s'approche d'une intéressante famille d'auteurs compositeurs, de Mickaël Furnon ("Temps X", "Tous seuls au monde") à Siméo ("Comment te retenir"), en passant par Jérôme Attal, David Verlant. Al.Hy aime Muse, Kate Bush, un certain lyrisme du rock anglais... mais aussi la poésie de la langue française, qu'elle tient à chanter. Al.Hy sait écrire la musique. Mais elle est aussi, et avant tout, une instinctive. Une princesse renarde dont on devine qu'elle n'appartiendra jamais tout-à-fait à aucun producteur, aucun réalisateur. Ce qui plaira en elle, c'est ce qui s'échappe. Le petit animal, apprivoisable seulement pour qui ne menace pas sa liberté. C'est sûrement cet instinct immédiat, comme l'avait Barbara, qui lui a permis de reprendre "Göttingen" (sur le plateau de The Voice) sans tomber dans l'exercice scolaire, ni dans l'hommage "balcons fleuris". Il y avait là une sève, une profondeur, une fêlure que bien des apprenties-Dame Brune peuvent lui envier (en vain). Cela aussi, on l'entend dans l'album, par petites touches d'échappée belle. Cet "Alphabête", enregistré en pointillés depuis novembre 2012, sort finalement à l'aube des vingt ans d'Al.Hy. Il arrive comme un présage, un vol d'oiseaux dans le ciel d'automne. C'est quelque chose qui vous traverse, et vous donne envie de l'écouter longtemps, de la voir déployer peu à peu son langage d'artiste.





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